Le Syndicat a pour mission la gestion, les prélèvements, la potabilisation et l’adduction de l’eau.
Le S.E.V.E a confié par un contrat de délégation de service public, l’exploitation du service public de l’eau potable à Véolia (CMESE).
Ce contrat a été renouvelé en 2017 et a été conclu pour une durée de 10 ans. Véolia entretient et exploite les installations du syndicat, sous le contrôle de celui-ci. Elle assure notamment l’entretien des réseaux et des ouvrages, et garantit la continuité du service et le respect des normes de qualité de l’eau qui est acheminée jusqu’aux réservoirs de tête.
Le S.E.V.E possède plusieurs ouvrages et des réseaux d’eau pour acheminer
16M m3 d’eau potable par an aux portes des communes.
Des travaux sont régulièrement opérés sur tout le territoire pour réaliser de nouveaux ouvrages et assurer leur remise en état.
Ces travaux sont parfois susceptibles d’affecter les riverains ou la circulation.
Un déficit quantitatif a été observé dans la nappe alluviale de la basse
vallée de l’Argens. Pour un retour à l’équilibre entre les milieux et les besoins en eau, un Plan de Gestion de la Ressource en Eau (PGRE) a été instauré sur le territoire, et plus particulièrement sur la Zone de Répartition des Eaux (ZRE).
Les périmètres de protection des captages
La mise en place des périmètres de protection des captages non protégés, et exploités par les collectivités pour la production d’eau potable est obligatoire. En effet, tous les captages servant à l’alimentation en eau humaine doivent donc faire l’objet d’une déclaration d’utilité publique (DUP) de protection, via un arrêté préfectoral instaurant la réalisation de travaux et la mise en place de trois niveaux de protection : immédiate, rapprochée et éloignée.
Ces terrains seront alors grevés de servitudes, limitant les usages.
Ce sont des experts indépendants, hydrogéologues agréés en matière d’hygiène publique, qui définissent ces
périmètres. Sur le territoire du S.E.V.E 2/3 ont leurs périmètres, le Verteil est en cours d’étude (Action 8 du PGRE).
La restauration des berges
À l’interface entre les cours d’eau et les milieux terrestres, les berges remplissent de nombreuses fonctions :
corridors écologiques, filtration des eaux, maintien de la biodiversité…
Occupées par des forêts alluviales, elles sont indispensables au bon fonctionnement des milieux aquatiques.
Toutefois, compte tenu des enjeux socio-économiques en présence (captages d’eau potable, ouvrages d’art,
voie de circulation…), il s’avère parfois indispensable de protéger certains secteurs contre l’érosion et de gérer au mieux la végétation. Le S.E.V.E est responsable de l’entretien et de la restauration des berges situées sur des terrains lui appartenant ou si ses équipements sont directement menacés par des berges dégradées. Le SEVE emploie dès que possible des techniques de génie écologique pour maintenir les fonctions écosystémiques des berges, tout en assurant une protection optimale et résiliente de ses équipements.
La continuité écologique
Les seuils sur l’Argens entravent le déplacement des espèces aquatiques et le transport des sédiments.
En France, une politique de restauration de la continuité écologique est mise en œuvre pour améliorer la qualité
écologique et la préservation de la biodiversité, notamment par l’aménagement de certains ouvrages.
Restaurer les continuités écologiques est indispensable pour permettre la libre circulation de la biodiversité et le bon fonctionnement sédimentaire des cours d’eau. En savoir plus
Le Syndicat de l’Eau du Var Est a engagé des partenariats avec plusieurs
pays d’Afrique où la question de l’eau constitue un problème majeur pour
les populations.
Dans le cadre de la “coopération
décentralisée”et de la loi Oudin-Santini, les collectivités territoriales ont la possibilité d’effectuer des actions de
coopération au niveau international.
Il peut s’agir notamment d’actions d’aide
d’urgence ou d’action de solidarité
internationale, dans les domaines de
l’eau et de l’assainissement au bénéfice de
populations défavorisées.
Dans ce cadre, le S.E.V.E a engagé des
partenariats avec plusieurs pays d’Afrique,
et ce dès 2009.
En effet, la question de l’eau constitue un problème majeur pour les populations d’Afrique subsaharienne.
La situation dans la région est caractérisée par un accès difficile à cette ressource et par une mauvaise gestion des points d’approvisionnement, ouvrant la menace des maladies infectieuses et parasitaires.
Au Bénin, par exemple, un ménage sur trois n’a pas accès à l’eau potable et le problème se pose avec un peu plus d’acuité en milieu rural.